Le samedi 10 juin, des festivités, ayant pour objectif de valoriser le talent des personnes en situation de handicap, sont organisées dans 35 communes de France par La Nuit du Handicap, une association nationale créée en 2018. Elle porte ce projet avec des partenaires associatifs en lien avec le handicap et des citoyens bénévoles engagés.
Selon la loi du 11 février 2005 , « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».
Environ 12 millions de personnes en France souffrent d’un handicap et 80% des handicaps sont invisibles.
Il existe de multiples handicaps tels que le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique, l’autisme et les troubles envahissants du développement (TED) ou encore les troubles Dys.
Il peut être définitif (surdité, malvoyance, la sclérose en plaques…) ou provisoire (blessure, dépression…). Un handicap peut apparaitre à la naissance mais il n’est pas forcément génétique, il est congénital. Il peut aussi être acquis, c’est-à-dire qu’il apparaît après la naissance. Certaines personnes peuvent être atteintes d’un polyhandicap, ainsi elles ont un handicap physique et mental qui est généralement congénital.
Quelques explications :
• Le handicap mental se définit, selon l’OMS, comme « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, de langage, de la motricité et des performances sociales ». Selon son importance, un handicap mental peut entraîner des troubles de l’apprentissage et du développement.
• Le handicap moteur englobe toutes formes de déficience motrice qui entrave les gestes ou les déplacements. Il peut s’agir d’une malformation congénitale, d’un traumatisme, d’une paralysie des membres inférieurs, la paraplégie, ou des quatre membres, la tétraplégie ou d’une moitié du corps, l’hémiplégie.
• Le handicap psychique diffère du handicap mental car il n’altère pas les capacités intellectuelles mais affecte au quotidien leur mise en œuvre et apparaît au cours de l’existence : schizophrénie, trouble bipolaire, trouble névrotique (ex : TOC, troubles obsessionnels compulsifs) ou trouble de la personnalité. La personne peine à utiliser ses aptitudes à penser, organiser ou mémoriser…
• Les maladies chroniques telles que le diabète ou les rhumatismes peuvent également être incapacitants.
• Les troubles Dys sont des déficiences cognitives spécifiques qui entrainent des difficultés de l’apprentissage. Ils sont classés en 6 catégories : la dyslexie et la dysorthographie (langage écrit), la dysphasie (langage oral), la dyspraxie (développement moteur), la dyscalculie (activités numériques), TDAH (troubles d’attention avec ou sans hyperactivité), les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques (mémoire de travail, court terme, immédiate, long terme).
Les handicaps physiques peuvent être traités par des kinésithérapeutes, des psychologues ou grâce à un travail d’équipe, l’Education Thérapeutique du Patient (ETP). Cela peut aider les personnes atteintes de ce type de handicap à l’accepter quand il est définitif et lors de la rééducation. Elles peuvent être accompagnées pour faire face à des perturbations psychiques et émotionnelles comme le découragement ou la colère. Les Techniques d’Optimisation du Potentiel® peuvent être utilisées. Par exemple, certains outils peuvent être proposés en complément des actions thérapeutiques comme une Préparation Mentale de la Réussite (PMR) pour se motiver, une Répétition Mentale (RM) pour accélérer la rééducation, pour garder ses sensations et compétences techniques en « jouant dans sa tête » et du Renforcement Positif (RP) pour avoir confiance en soi.
Enfin, le handicap psychique peut être pris en charge en psychoéducation afin d’aider les patients à vivre au mieux leur handicap et la méthode TOP y trouve toute sa place. Les TOP sont susceptibles d’aider et soutenir les soignants et les aidants. Par exemple, la Météo TOP, les respirations, l’imagerie mentale, le dialogue interne et les relaxations peuvent être pratiqués. Tout comme le handicap physique, les patients ont la possibilité de mettre en application une PMR, une RM pour accélérer la rééducation et un RP.
La méthode peut être bénéfique pour les handicaps sensoriels et mentaux (tant pour le patient en fonction de son degré de handicap, que pour les soignants et les aidants).
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Auteurs : Audrey Maufrais et Edith Perreaut-Pierre