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Combiner résilience et performance ? La clé d’un leadership assumé

Pendant la crise du Covid-19, nous avons organisé cette conférence en ligne coanimée par Guila Clara Kessous (enseignante chercheur à l’Université de Harvard) et  le Dr. Edith Perreaut-Pierre (Créatrice de la méthode TOP).

Cette crise d’un nouveau genre vient bouleverser la stratégie managériale et appelle un leadership authentique et engagé. Découvrez les idées clés portées lors de cette conférence du 4 juin 2020.

2 expertes de l’accompagnement en situation de crise

Guila Klara Kessous

Enseignante chercheur à l’Université de Harvard et coach certifiée spécialisée dans l’accompagnement de dirigeants et collaborateurs en entreprise en temps de crise.

S’appuyant sur les dernières recherches de l’Université de Harvard en neuroscience et en psychologie positive (enseignement du Professeur Tal Ben Shahar), elle est l’auteur de l’ouvrage de référence “Le Grand livre de la psychologie positive” paru chez Eyrolles en 2020.

Edith Perreaut-Pierre

Docteur en médecine, spécialisée dans la préparation mentale, la gestion du stress et de la fatigue.

Créatrice des Techniques d’Optimisation du Potentiel (TOP)®, également sophrologue, hypnothérapeute, coach ANC (approches neurocognitives),

Plus de 30 années d’expérience en milieux opérationnels (entreprise, sportif et militaire) lui permettent d’intervenir en expert aussi bien en accompagnement individuel qu’en développement d’équipe sur des problématiques telles que la gestion du stress, la prévention de la fatigue, la gestion de crise, la sécurité des personnels, la gestion de conflit, le management « humaniste », l’accompagnement au changement des individus et des équipes: tout ce qui touche donc à la performance durable, à la résilience.

Le mécanisme de la résilience

 

Selon Boris Cyrulnic, la résilience pour un individu se définit comme sa capacité à résister psychiquement aux épreuves, « à se développer quand même, dans des environnements qui auraient dû être délabrants ».

La conférence a permis de mettre en exergue le mécanisme qui permet cette résilience.  Elle a lieu en trois temps :

  • Le temps du traumatisme : l’individu fait d’abord face à ce qu’il ne peut pas contrôler (la crise sanitaire, économique, les réseaux sociaux….) et gère comme il le peut les émotions générées par ce choc. Dans un second temps, il évalue ce qu’il peut influencer (me protéger, protéger les miens…). Dans un troisième temps, il réfléchit et agit sur ce qu’il peut contrôler (mon exposition, mon respect des règles, mon temps…)
  • Le temps de l’intégration du choc: ce temps arrive après. Il permet de gérer émotionnellement le choc.
  • Le temps de la réparation: ce temps s’appuie sur une réalité physiologique, appelée l’intussusception. Ce terme complexe fait référence à un mode d’accroissement utilisé par de nombreux organismes et cellules vivantes. Ces derniers grossissent en pénétrant et en incorporant des matériaux et éléments nutritifs empruntés au monde extérieur.

La résilience « positive »

La résilience dite positive, permet alors d’avoir une degré d’agilité et de souplesse qui permet de minimiser l’impact du choc. C’est pourquoi l’être humain a intérêt à agir sur son quotient de résilience positive. Plus il saura évaluer comment son fonctionnement et ses ressources personnelles impactent sa capacité à faire face aux difficultés de la vie, plus il sera résilient.

Comment agir pour augmenter sa propre résilience ?

Nos 2 expertes ont identifié 4 axes pour augmenter son coefficient de résilience positive :

  • Apprivoiser ses émotions
  • Travailler une communication assertive
  • Augmenter sa perception « optimaliste »
  • Savoir déconstruire la méfiance……pour reconstruire la confiance

Les TOP permettent à chacun d’agir sur ces axes par de nombreuses techniques ; comme par exemple,  la connaissance de soi, la gestion du stress, le dialogue interne, la valorisation…

En plus de la résilience positive, elles ont mis en avant l’importance de gérer son image de leader après la crise. La méthode conseillée est d’identifier les « Key Behavioral Indicators » pour définir une stratégie de communication adaptée.

Les bénéfices des TOP en période de crise

Le leader doit certes travailler sur la gestion de ses propres émotions, mais il est aussi attendu de lui qu’il accompagne et guide ses collaborateurs.

Des études scientifiques ont montré que les TOP avaient un impact positif sur :

  • La prise de recul
  • La confiance
  • La résistance aux pressions,
  • L’optimisation des processus de décision

Autant de qualités qui sont indispensables en cette période tourmentée.

Contactez-nous pour en savoir plus.

Auteur : Sylvaine Scheffer, Coévolution